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Afriqueactu

21 avril 2009

Une Université Africaine à Genève !

sriimg20090213_10327132_0La première université africaine d'Europe ouvre ses portes à Genève. Elle souhaite proposer des cours, des conférences et des activités culturelles...

Lors de son inauguration le 20 février 2009 à la Maison des associations, l'Université africaine (UPAF) a connu un grand succès. Ouverte sur trois jours, elle a été visitée par 700 à 800 personnes, parmi lesquels des ambassadeurs et des officiels genevois. Malgré l'absence des médias, qui pourtant avaient été prévenus de l'inauguration, le comité d'organisation se félicite de cet événement.

D'avril à juin 2009, l'Université propose aux intéressés un cycle de conférences-débats, de soirées ciné-club, de soirées littéraires, d'ateliers et de séminaires. En parallèle, des cours de danses et de langues sont organisés. Afin de permettre de financer ces activités, l'UPAF les rend en partie payantes, à des prix abordables.

L'Université offre également un guichet d'intégration, destiné aux nouveaux arrivants sur Genève. Ce guichet donne des conseils et des informations pour des situations de discrimination ou de racisme. Selon des chiffres officiels, Genève compterait 20 000 résidents d'origine africaine. A ce titre, l'UPAF compte développer la communication entre les africains de 1ere et de 2nde génération et les autres personnes d'autres cultures.

A noter également que l'UPAF sera présente prochainement au Salon du livre pour un débat intitulé « Les migrations africaines hier et aujourd'hui : mythes et réalités ». A découvrir...

NB : image : Kanyana Mutombo, directeur de la première Université populaire africaine d'Europe (source: Swissinfo)

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20 avril 2009

A découvrir, le Festival International du conte et de la parole

Senegal_Gor_C3_A9e_island_harborPour sa troisième édition au Sénégal, le festival se déroulera sur sept jours à Gorée. Une occasion d'entrer dans le monde des contes et de la danse africaine...

L'île de Gorée, située à 3 kilomètres de la capitale sénégalaise Dakar, a été classée en 1978 par l'UNESCO. Symbole de la traite négrière, l'île compte maintenant un musée dédié à la mémoire des esclaves.

Actuellement, elle se prépare à accueillir le prochain Festival International du conte et de la parole. Ce dernier aura pour thématique "Esclavages d'hier et d'aujourd'hui". De nombreux artistes, danseurs sont attendus, parmi lesquels Sani Maradi du Niger, Homero Fonseca du Cap Vert, Diane Ferlatte des Etats-Unis, Manfeï de la Côte d’Ivoire, Henri Cazaux de France et Sylvain Kodjo Mehou du Togo. Les artistes sénégalais seront également représentés avec, notamment, Khar Mbaye Madiaga.

L'édition du festival comprend des nouveautés, comme le déclare le directeur du festival, Ben Zimet. « Parmi les innovations introduites cette année, il y a, par exemple, l’instauration de huit jours de festival, contre trois précédemment. Mais aussi l’organisation d’une journée de colloque et d’une soirée spectacle ».

L'année dernière, le Festival International du conte et de la parole s'était arrêté à Bobigny en France. Sur trois jours, les spectateurs avaient ainsi pu voyager...

NB : photo tirée de Wikipédia

18 avril 2009

SOS journaliste en danger

2020665551_1José Fernando Lelo, journaliste cabindais est en danger. Détenu dans une prison en Angola depuis septembre 2007, il risque sa vie. Amnesty international lance un appel pour sa libération.

A l'époque correspondant à la station de radio pour la Voix d'amérique, M. Lelo écrivait sur le processus de paix et le protocole d'accord conclus en 2006 entre l'Angola et le Cabinda. Par ses articles, il exprimait son désaccord avec le processus et le protocole.

A la suite d'un procès que Amnesty International juge d'"inéquitable", en mars 2008, le journaliste est inculqué de crimes contre la sécurité de l'État et d'instigation de rébellion au Cabinda. Le 16 septembre 2008, le tribunal le condamne à douze ans d'emprisonnement. L'organisation de défense de Droit de l'homme Amnesty international est consternée et considère, en regard du manque de preuves contre M. Lelo qu'il est " incarcéré uniquement pour avoir en toute légalité, exprimé ses convictions et critiqué le gouvernement". Lors du procès, les normes de droit international n'ont pas été respectées selon eux.

Détenu dans des conditions insalubres et torturé, José Fernando Lelo serait entre la vie et la mort selon la diaspora cabindaise. L'organisation Reporters Sans Frontières reste silencieuse.

N.B : lien vers le rapport d'Amnesty international :

http://www.amnesty.org/fr/library/asset/AFR12/008/2008/fr/bcf564f1-89fe-11dd-8e5e-43ea85d15a69/afr120082008fra.html

image tirée du site Internet:

http://cabindanews.21publish.com/

17 avril 2009

Au Zimbabwe, l'espoir renaît

Morgan_Tsvangirai_2C_VOA_January_15_2009Une inflation atteignant les 231 000 000 % et plus de 80 % de chômage. Tels étaient les chiffres de l'économie zimbabwéenne en juillet 2008. Depuis l'arrivée de Morgan Tsvangirai au gouvernement et l'introduction de devises étrangères, l'espoir renaît..

Considéré comme le grenier à grains de l'Afrique dans les années 70, le Zimbabwe était alors fournisseur de denrées au Programme alimentaire mondial (PAM). Mais depuis l'expropriation des fermiers blancs, en 2004, la plongée de l'économie s'est accélérée. Les terres appartenant aux quelques 4500 fermiers ont été départagées entre d'une part, des amis du régime de Mugabe et des fermiers noirs sans connaissance technique pour gérer les exploitations agricoles. L'économie du secteur touristique a, elle aussi chuté, en raison de l'instabilité politique et du non-respect des droits de l'homme. En raison de la politique "anti-blancs" menée par Robert Mugabe, les touristes occidentaux ne viennent plus, les voyages étant fortement déconseillés par les gouvernements. En 2004, l'ONU lance un appel à une aide de 95,4 millions de dollars pour faire face à la crise humanitaire qui sévit dans le pays.

Lors d'un scrutin contesté, Robert Mugabe est élu président en 2002. Il mène une guerre sans merci au parti de l'opposition, le MDC. En mars 2002, des sanctions sont prises par le Commonwealth envers le Zimbabwe, qui sont vivement critiquées par Mugabe. Droits de l'homme bafoués, bidonvilles rasés par buldozer : la politique du président n'a plus rien d'un régime démocratique. De nombreuses migrations ont lieu vers les pays voisins et plus particulièrement l'Afrique du Sud. En mars 2008, lors des élections aux présidentielles, le MDC de Morgan Tsvangirai domine le scrutin avec un résultat 48 %. Il faudra attendre juillet 2008 pour la signature d'un accord de négociations pour sortir le pays de la crise.

Avec l'introduction des devises étrangères, récemment, les prix des denrées ont baissé et la vie reprend lentement son cours normal au Zimbabwe...

NB: image tirée de Wikipédia

16 avril 2009

Le Tanit : l'escapade entre amis se termine mal

Sans_titreMalgré les mises en garde des autorités françaises, le voilier français "Le Tanit" a continué sa route. Arrivé à proximité des côtés somaliennes, le bateau a été intercepté par des pirates. L'opération de libération a coûté la vie à un passager.

Le bateau de plaisance part de Vannes en Bretagne, à destination de Zanzibar, une île de l'Océan Indien. A bord, deux couples et un enfant de trois ans prennet des vacances. Sur leur blog, l'équipage détaille chaque étape de leur aventure, ainsi que leurs voyages récents :"La vie dans cet univers très chaleureux qu'est TANIT nous a fait un bien fou", commente Marie Lemaçon (message du mardi 18 novembre 2008).

Arrivés à proximité d'une zone maritime dangereuse, le 17 mars dernier, le bateau reçoit de l'armée française une première mise en garde. Le bâtiment militaire souhaite également connaître leur chemin et leur conseille de s'éloigner de la route des navires de commerce en les mettant en garde une seconde fois.

L'organisation non gouvernementale Ecoterra International, du Kenya, et spécialisée dans la surveillance maritime, révélera peu après l'attaque du bateau qui a lieu "à environ 640 km au large de Ras Hafun dans le nord-est de la Somalie". Le rêve vire au cauchemar. Une opération de la marine française est déclenchée pour libérer l'équipage. Lors de celle-ci, le propriétaire du voilier, Florent Lemaçon est tué, ainsi que deux pirates. Trois autres pirates sont faits prisonniers tandis que le restant de l'équipage est sauvé.

Actuellement, une autopsie est en cours pour déterminer si Florent Lemaçon a été atteint par une balle française ou non. Le jeune skipper aura payé cher ce voyage à bord du Tanit.

NB: image : impression d'écran du blog de l'équipage http://tanit.over-blog.fr/

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15 avril 2009

"Katanga Business" : le film bientôt présenté à Nyon

katanga_business_affPrésent sur les écrans belges depuis début avril, le film "Katanga Business" va être présenté le 25 avril prochain au Festival de Nyon "Visions du Réel", dans la section Investigations...

Après ses deux documentaires "Mobutu, roi du Zaire" et "Congo River", le réalisateur belge Thierry Michel propose "Katanga Business" qui tend plus vers le thriller politico-économique. Le film se déroule en Afrique centrale et plus exactement dans la province du sud-est de la République démocratique du Congo.

Cette région, connue pour la richesse de ses ressources minières, souffre de la misère et de la pauvreté. Malgré un sous-sol qui regorge de cobalt, cuivre, fer, uranium et diamant, la région est instable sur les plans politiques et humanitaires. Le réalisateur a souhaité faire entrer le spectateur dans le quotidien de la population sur place et ce, sur une durée de 2 heures.

Le site de critique cinématographique dvdrama.com met une note de 7/10 au documentaire en qualifiant le récit de "surprenant et édifiant". "Il nous conduit à une plongée ahurissante dans la gestion d'un patrimoine africain menacé par la mondialisation, la crise financière et les relents exécrables d'une colonisation qui ne dit plus son nom."

Un film à voir...

N.B : pour voir la bande-annonce :

http://www.dailymotion.com/relevance/search/katanga+business/video/x8wn2h_katanga-business_shortfilms

image ci dessus tirée du site Internet http://www.sudplanete.net/

13 avril 2009

Le Cabinda, un no man's land médiatique ?

untitledLe Cabinda, petit territoire situé en Afrique centrale réclame son indépendance à l'Angola depuis 1975. L'Angola considère le Cabinda comme une enclave lui appartenant depuis la décolonisation portugaise. Sur place les journalistes, ne peuvent entrer au Cabinda...

Le Cabinda, ce territoire de 7200 km partage des frontières avec le Congo Brazzaville (au Nord) et la RDC (République Démocratique du Congo, au Sud). Séparé de l'Angola par la RDC, le Cabinda revendique son indépendance depuis 34 ans. Une force armée de 5000 combattants nommée FAC (Force armée Cabindaise) lutte contre la présence militaire de l'Angola, estimée à environ 50 000 hommes. La cause cabindaise est défendue et soutenue politiquement par un gouvernement cabindais en exil (FLEC) qui s'est constitué en août 2007. Ce dernier siège à Paris et est dirigé par M. Henrique Tiago Nzita.

Cabinda business

Dans son numéro du 5 septembre 2008, le journal suisse-allemand Tages Anzeiger n'hésite pas à qualifier le Cabinda de "Dubai africain". Du pétrole, de l'or, des diamants...le sous-sol du Cabinda est en effet très riche et suscite des convoitises. De nombreuses compagnies pétrolières se sont installées au large des côtes cabindaises. Le pétrole est départagé principalement entre 4 grandes compagnies : Total (France), Chevron (USA), Shell (Angleterre et Pays-Bas), Sonangol (Angola) et la production journalière atteint plus de 800 000 barils.

Un Eden où coule le sang

D'après Amnesty International, les Droits de l'homme sont régulièrements bafoués au Cabinda. cabinda_vue_partieViols, meurtres, séquestrations : la population souffre de la situation politique et militaire instable. De fait, sur les 400 000 habitants que compte le Cabinda, les deux tiers n'y résident pas mais habitent dans les pays voisins (RDC, Congo Brazzaville, Namibie, Afrique du Sud)et dans le reste du monde.

Un no man's land médiatique ?

Les médias occidentaux et africains n'ont pas accès au Cabinda et restent bloqués aux frontières, à moins de réussir à passer clandestinement. Sur place, les rares médias présents sont censurés, menacés. Pour exemple, le journaliste Fernando Lelo, correspondant de la radio "Voice of America" qui a été mis en prison en novembre 2007.

Les médias sont donc confrontés à la double difficulté de ne pas pouvoir accéder au terrain d'une part, et de ne pas pouvoir vérifier la véracité des diverses informations données par les sources : institutions angolaises (armée, gouvernement, ambassades, médias), gouvernement cabindais en exil et diaspora cabindaise.

En regard de ce manque de liberté, il n'est pas étonnant que l'on entende très peu parler du Cabinda, en Suisse et plus généralement en Occident. Une rapide enquête dans mon entourage m'a en effet permis de constater que personne n'a jamais entendu parler du Cabinda dans les médias.

Les prises d'otages (français, portugais, polonais..) au Cabinda alertent régulièrement les médias occidentaux et leur font prendre conscience de la situation chaotique sur place. Dans la préface de son livre "Cabinda, un Koweit Africain", Alban Monday Kouango souligne "qu'afin d'attirer l'attention médiatique (...), le FLEC procède fréquemment à des enlèvements d'occidentaux (notamment des portugais) exerçant des activités professionnelles".

Au Cabinda, on tire la sonette d'alarme...

NB : images tirées des sites Internet :

http://www.stratfor.com

http://www.digitalcongo.net/

11 avril 2009

Propos de Ségolène Royal au Sénégal

segolene_royal_24Lors d'un discours vendredi dernier à Dakar, Ségolène Royal a demandé "pardon "à l'Afrique pour les déclarations "humiliantes" de Nicolas Sarkozy le 26 juillet 2007 dans la capitale sénégalaise. "Pardon" également pour la loi sur le rôle positif de la colonisation.

"Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire" : ces propos du président de la République avaient choqué l'opinion publique africaine et soulevé une polémique. Nicolas Sarkozy poursuivait ainsi sa déclaration: "le paysan africain (..) ne connait que l'éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles".

Ces propos ambigus ont disqualifié le Chef de l'Etat français auprès d'une audience majoritairement composée d'intellectuels africains.

Dernièrement, en reprenant le discours de Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal a réussi un véritable coup médiatique. De la télévision à la presse, de nombreux réactions se sont fait entendre, de la part de ses opposants politiques comme de ses supporters.

Frédéric Lefebvre, porte-parole de l’UMP, reproche à Ségolène Royal d’avoir « fait un contresens historique en Afrique, tout simplement pour faire diversion." Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la famille va plus loin en affirmant qu'il s'agit « démagogie systématique »,ou encore d'« antisarkozysme hystérique ».

Ces critiques n'ont cependant pas altéré l'image de l'ancienne candidate PS à la présidentielle. Selon le Nouvel Observateur a le "vent en poupe" et est actuellement "la meilleure opposante à la politique de Nicolas Sarkozy".

Image tirée du site http://www.desirsdavenir.org/

9 avril 2009

Bienvenue sur Afrique actu

senseo_kenya

Bienvenue sur Afrique actu,

vos remarques et suggestions sont les bienvenues ,

bonne lecture,

Myriamlep

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